La Libération d’Arcachon commémorée au parc Mauresque
La Libération d’Arcachon commémorée au parc Mauresque
La Libération d’Arcachon commémorée au parc Mauresque
« 22 août 1944, il y a exactement 80 ans, à l’aube, l’occupant nazi quittait Arcachon et l’ensemble des territoires occupés du Bassin. Il y était arrivé un matin du 25 juin 1940, insidieusement, calmement, sans force ni violence et il avait étendu sa toile, en une journée, sans combat, sans qu’aucune résistance ne lui soit opposée. Du moins au tout début ».
Les personnalités présentes à la commémoration – photo mairie Arcachon
C’est par ce rappel émouvant que le maître de cérémonie a ouvert la commémoration du 80e anniversaire de la libération d’Arcachon dans le parc Mauresque, devant le mémorial de la Résistance et en présence de nombreuses personnalités : le commandant Bruno Giraudon de la base aérienne 120 de Cazaux, les présidents des anciens combattants Bernard Boutaud de la Combe, Hubert Bougueret, le général Auvin, Jean Cantegrel ainsi que Valérie Contant, petite-fille du Colonel Duchez, la députée Sophie Panonacle, le sous-préfet Ronan Léaustic et de quelques citoyens.
La Résistance a été évoquée avec la création du « Front Souterrain » auquel participeront notamment les héros locaux bien connus : Marie Bartette, Marie Bartette, mercière de la boutique « Au bonheur des Dames, l’instituteur Robert Duchez, l’Abbé Jean Brunet et le jeune André Perdrillat. D’autres s’agrègeront à ces personnalités du départ et ils seront 400 hommes et femmes en 1944. Jove, Brutus Gallia, Goélette, furent les différents réseaux du Bassin, cet ensemble était placé sous la responsabilité du Colonel Edouard de Luze, du Moulleau.
Ronan Léaustic sous-préfet remercie les participants à cette manifestation
Le nazisme ne fut pas rejeté par tous, la délation et la traîtrise eurent aussi leur place, un certain Pierre Goupil, sinistre agent 212 de la Gestapo Bordelaise contribua à l’arrestation d’une quarantaine de résistants et une quinzaine d’Arcachonnais ne reviendront jamais des camps d’extermination.
Pierre Cavoli, premier adjoint, lut le discours du maire en son absence et procéda à l’appel aux morts, litanie douloureuse où chaque nom griffe comme une épine dans notre chair. Puis il fut procédé au dépôt des gerbes.
Pierre Cavoli, 1er adjoint au maire d’Arcachon