
Yom HaShoah à la synagogue d’Arcachon
Alors que le 8 mai, nous allons commémorer le 80e anniversaire de la victoire de 1945, la célébration du souvenir de la Shoah a pris une ampleur toute particulière à la synagogue d’Arcachon où étaient présentes de nombreuses personnalités en ce jeudi 24 avril.

Le sous-préfet Jean-Louis Amat, la députée Sophie Panonacle, les autorités militaires se tenaient à droite du rabbin, cependant que les maires d’Arcachon, de La Teste, de Lanton se tenaient de l’autre côté.
Le rituel s’est déroulé en présence d’André Siarri, président de la communauté juive d’Arcachon, comme les autres années avec ce moment émouvant de l’allumage de six bougies par des membres de la communauté, six bougies pour 6 millions de juifs morts dans les camps de concentration dont les noms résonnent encore cruellement à nos oreilles : Auschwitz-Birkenau, Belzec, Chelmno, Sobidor, Maïdanek, Treblinka, Struthof, Dachau, Buchewald, Mauthausen...

Six bougies pour six millions de morts
Puis vint la prière du Qaddish qui ce jour-là s’élève à l’unisson dans toutes les synagogues du monde, en mémoire de ceux qui sont partis sans prière. A l’issue de celle-ci retentit la sonnerie du Shofar, corne de bélier en mémoire du récit biblique du sacrifice Isaac dans la Genèse riche de symboles : refus des sacrifices humains, refus de tuer les enfants.
La cérémonie était accompagnée de nombreuses pauses musicales de morceaux de violon de musiques traditionnelles yiddish interprétées par Nathalie Couture Bonne du Conservatoire National de Bordeaux.
A l’issue de la rencontre, après avoir dit la prière pour la République Française, les participants se sont retrouvés pour le verre de l’amitié. Retenons ces mots de Christelle Jeckel Adjointe état civil, vie associative et relations aux forces armées à la mairie de La Teste de Buch : Yom Hashoah, c’est la Journée du souvenir de la Shoah, dédiée aux six millions de Juifs assassinés pendant la Seconde Guerre mondiale.
Un moment toujours bouleversant.
Se souvenir de l’ombre, de l’horreur, du silence assourdissant.
Mais aussi de la lumière : celle des justes, celle des survivants, celle de la liberté reconquise.
Ne jamais oublier. Et transmettre
C’est un devoir de mémoire, mais aussi un cri de vigilance.
Pour que cela n’arrive plus jamais, nulle part.

Sortie de la synagogue : au centre Yves Foulon, maire d’Arcachon, de dos, le rabbin
Photos Jacques Lalanne – Ginette Bléry
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