Commémorations

106e anniversaire du 11 novembre 1918 sur le Bassin

Publié le 11 novembre 2024

106e anniversaire du 11 novembre 1918 sur le Bassin

Toutes les communes du Bassin ont commémoré ce moment symbolique, l’ANMONM a été présente à Arcachon, Gujan-Mestras, Biganos, Arès, Andernos-les-Bains. Dans toutes les communes il est à noter une présence importante des enfants, avec les conseils municipaux des jeunes et aussi des chorales, partout les sapeurs-pompiers participent, les gerbes sont déposées au pied du monument aux morts. Partout fut lu le message du ministre des Armées, qu’on trouvera en fin de texte.

Arcachon

Arcachon, les élues May Antoun (conseillère départementale), Sophie Panonacle députée) le sous-préfet Jean-Louis Amat et le colonel Pierre Charrier

Siège de la sous-préfecture, Arcachon a célébré la commémoration dès 9h45 pour laisser le temps au sous-préfet d’honorer plusieurs autres communes. Le Colonel Pierre Charrier Commandant de la Base Aérienne de Cazeaux, Sophie Panonacle, députée, May Antoun, conseillère départementale, Yves Foulon maire et le sous-préfet Jean-Louis Amat étaient entourés des représentations des associations patriotiques et des jeunes du conseil municipal, des autorités religieuses.

Le maître de cérémonie ayant rappelé les grands temps du conflit 14/18 souligne l’hécatombe qu’il fut avec la mort de 18 millions de civils et 20 millions de blessés, d’invalides, de mutilés. 300 jours et 300 nuits de combat à Verdun.

L’issue du conflit redessine de nouvelles frontières tant pour l’Europe que pour l’Asie, l’Afrique, le Proche-Orient « selon une inspiration colonialiste douteuse, remise en cause plus tard ». La résolution du conflit contenait en germe les guerres qui allaient suivre. Juxtaposant les drames de 14/18 et les innombrables combats qui ont suivi se dessine un terrible éternel recommencement des combats : « De la boue des tranchées à la chaleur des déserts, des biplans et baïonnettes aux drones et avion de chasse, du bleu horizon au kaki camouflage [….] de Jules-André Peugeot, caporal français de 21 ans et Albert-Camille Mayer, sous-lieutenant de 20 ans, morts tous deux le 2 août 1914 premier jour de mobilisation générale à Nicolas Mazier, Nicolas Latourte et Baptiste Gauchot, décédés en 2023 en Irak, où ils étaient engagés dans la lutte contre les terroristes islamistes. » Les tragédies se répètent. Depuis 1963, 652 militaires français sont morts en opérations extérieures.

Yves Foulon, le maire, lors des remerciements aux porte-drapeaux

Le colonel passe les troupes en revue consulaire puis les autorités procèdent au ravivage de la flamme. Les jeunes lisent le message de l’UNC ainsi qu’une émouvante lettre de poilu.

La Teste-de-Buch

Les cérémonies dans cette commune prennent une ampleur particulière puisqu’elles se déroulent successivement à Natus, Nécropole Nationale, au monument aux morts de Cazaux puis à celui de La Teste de Buch.

Plusieurs compagnons y assistaient et c’est notre ami, le marsouin Jacques Lalanne qui a assuré la remarquable couverture photo de l’évènement.

D à G : Colonel Pierre Charrier, le sous-préfet Jean-Louis Amat, Patrick Davet, maire de la Teste, Florence Lassarade, sénatrice, un représentant du Conseil Régional et un représentant de l’UTSF

De très nombreuses personnalités ont assisté aux commémorations outre les personnes présentes sur la photo, notons la présence du Lieutenant-Colonel Quimerch, C2 de la BA120, les autorités militaires et religieuses et des élus du Conseil Municipal.

Étaient sur les rangs également les élus du Conseil Municipal des Jeunes de la Teste, les Jeunes Sapeurs-Pompiers de la Commune, les jeunes de l'Escadrille Air Jeunesse de la BA120, la classe de défense de Mios et la délégation de l'UTSF (Union des Travailleurs Sénégalais de France) qui ont soutenu leurs aînés dans ce devoir de mémoire. La BA120 avait fourni un piquet d'honneur en armes ainsi qu'une délégation à chaque cérémonie.

La cérémonie au Natus

Gujan-Mestras

La cérémonie a rassemblé une foule importante et le sous-préfet a réussi à mener sa troisième commémoration de la matinée. A la présence militaire habituelle de la BA 120 s’ajoutait celle de la Garde du Drapeau. Un esprit de participation et d’adhésion était sensible car le public n’a pas ménagé ses applaudissements.

Gujan-Mestras : la Garde du Drapeau

Après le discours officiel du sous-préfet, le maire Marie-Hélène des Esgaulx a salué avec émotion ce temps fort de la vie commémorative et remercie  : « le détachement militaire de la Base de Cazaux et de Singapour, le Colonel Stéphane Suire, Commandant le centre national d’instruction des Forces Aériennes de la Gendarmerie, les associations d’anciens combattants et leurs porte-drapeaux, et j’ai une pensée émue pour Pierre Sagniez, président honoraire de la FOPAC qui a œuvré durant de nombreuses années et qui nous a quittés il y a quelques jours.. »

Remerciements aussi à l’attention du sous-préfet dont c’était la première visite officielle à Gujan-Mestras et si le maire reconnaît que sa présence : « témoigne de l’importance de cet événement et de la force de l’engagement de l’Etat aux côtés des collectivités locales dans l’exercice de ce devoir de mémoire » Marie-Hélène des Esgaulx, notre compagnon, a aussi souligné en une phrase pleine d’humour la rude pression financière à laquelle l’Etat soumettait ses Territoires. Saillie appréciée par le public.

A gauche, l’enfant trop petit se hisse sur la pointe des pieds, tend le cou pour arriver à parler dans le micro, heureusement pour lui il savait son texte presque par cœur. A droite une petite partie de la nombreuse assistance

Le discours s’est terminé dans le constat grave : « La paix n’est jamais acquise, elle se construit chaque jour, par des actes de tolérance, de solidarité, de respect de l’autre, et par l’engagement de chacun d’entre nous. »